Devant les amalgames dus aux histoires virtuelles et parfois aux gros délires fantasmagoriques d’un soir ou des auteurs, il nous est apparu important sur Fessestivites de traiter ce sujet en profondeur.

Chaque Maître ou Maîtresse l’adapte évidement à ses propres exigences mais là nous parlons d’esclave et non pas de soumission.

La différence entre soumis et esclave est énorme. Le soumis conserve des droits et une vie sociale, l'esclave non si la Maîtresse ou le Maître le désire.

Comparons l’esclave à un chien. Ce n’est qu’une image !

On nourrit, on dresse, on soigne le chien quand il est malade et s’il faut le vacciner on le fait. C’est la même chose pour un esclave qui n’est là que pour servir et doit se contenter de ce que lui donne le Maître ou la Maîtresse. A ce niveau là, on ne parle pas de jeux BDSM mais d’un autre mode de vie que chaque Maître ou Maîtresse adapte évidement à ses propres exigences.

ATTENTION !

On peut aimer son chien ou son esclave et le respecter mais tout est décidé pour lui ou elle par le Maître ou la Maîtresse.

L’esclave ne verra sa famille que s’il y est autorisé. L’esclave ne peut utiliser sa carte bleue que s’il y est autorisé car ses comptes bancaires sont gérés pour lui.

STOP : Ne pas confonde avec les escrocs et money salve, il n’y a aucun rapport !

L’esclave a délibérément choisi de confier l’intégralité de sa vie à une personne qui gère, décide de tout pour lui.

Cette relation est donc à un tout autre niveau que le panpan cucul soft ou hard en clubs ou soirées BDSM. Elle ne s’affiche pas forcément par peur de choquer.

Et le BDSM dans tout ça ?

En règle générale il y est associé dans les pratiques DS et SM mais va bien au-delà de par le choix de vie.

Avez-vous l’âme d’un(e) esclave ?

Pour répondre à cette question, répondez aux question ci-dessous où il ne doit pas y avoir de « non »

Acceptez-vous de lui laisser décider si vous verrez vos enfants / votre famille à Noël ?

Acceptez-vous de lui laisser tatouer son pseudo sur votre corps de façon visible ?

Acceptez-vous de lui laisser faire un branding (marquage au fer rouge) sur votre corps ?

Acceptez-vous de lui confier la gestion de tous vos comptes bancaires sans limite ?

Acceptez-vous d’être son souffre douleur ou défouloir ?

Acceptez-vous qu’une homosexualité ou pluralité vous soit imposée ?

Acceptez-vous de ne plus avoir aucune sexualité si c’est son choix ?

Si vous répondez « non » à l’une de ces questions, vous n’avez pas l’âme d’un(e) esclave mais d’un ou d’une soumis(e).

D’autres questions peuvent être posées, il peut y avoir d’autres approches, mais les différences entre soumis(e) et esclave sont malgré tout celles-là.

A méditer avant d’écrire à une Maîtresse : « je veux être votre esclave »

Déjà, dire « je veux » est une grossière erreur !